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Peintre d'inspiration, je travaille presque quotidiennement avec passion et sans fausse pudeur.

 

Mes thèmes sont empruntés à un imaginaire fantastique imprégné par la nature. J'explore mes sujets en dévoilant leurs strates cachées sous l'eau et la terre.

Grégory M. Compagnon
né en 1979,
8 sentier des écoliers 69870 Grandris
04.74.68.79.08
gmcompagnon@gmail.com
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Who are you?

 

 I am an artist who lives in central France, my home is in the countryside near Lyon, where there are small mountains, forests and little rivers that inspire me. 

 For 20 years, I have been drawing  & painting in my studio almost every day from early morning to late at night. 

 When I'm not working in my studio I am involved with environmental organizations and archeology.

How do you prepare your work?

 

Since 2016, i practice mostly drawing in black ink on thick paper. I occasionally use colored pencil or oils.  

I don't know what I will create when I  start a new drawing.  I avoid the question of  "what to draw ?" as an approach to allow the subconscious to express itself.  This brings out deeply buried things from within myself.  When I draw it's as though I am also an archeologist releasing objects out of the sands of the mind.

 I've  developed my process over the last few years in which I use small dots in place of line drawing.  I got here by looking for the slowest possible technique that would take me out of the traditional system of writing. The slow, rhythmic repetition of dot by dot application becomes almost a trance like meditation for me.  I start randomly, anywhere, depositing dots until a vision takes hold of me and a figure, symbol or image finds its place on the paper.  Because of this lack of preparation, model or sketch it is a mysterious composition until it has fully taken form, only then that its meaning becomes known to me. 

This technique, the long hours of production (often 8-10 or more consecutively), my studio enviroment, the paper and ink... all combine to take on a ritual like character for the creation of this art and has become my favorite way to work.  

What are your subjects?

 

I am passionate about prehistory, as well as natural phenomena and things wild.  My work may seem to represent a distant past but it is actually very anchored  to the present and subjects that currently exist in my life.  I've been told that my art, "gives the impression of timelessness ,where a kind of interior mythology mingles in a natural setting".  

The figures, often animals,  are almost always represented in profile.  The background of wild pattern is a matrix inseparable from the figures, similar to the rock that holds prehistoric cave paintings.  This imagery, every detail, is  a result of liberation from the subconscious. They become new archetypes and symbols charged with new meaning from their relationships to each other in connection to my life.

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Erosion d'un rêve, dilution de strates

Contes de fées et dénouement avorté (comme par paresse)

Pour des étendues au fond calme sorties on ne sait d’où

Plaies ouvertes mais muettes faisant s'échapper le regard dans le vide

 

Mais d’où faut-il se taire ?

La collision, pour enfin voir naître la montagne

Sur laquelle se dresser, crier, faire la grimace

Puis,

La redescente et la montée à nouveau,

Le cœur léger mais le pied ferme

 

Ondes épaisses, fardeau de sédiments,

Dans la toile tourmentée parfois,

Où se noient d'autres mondes encore

Lieu vaste au passé-avenir indissociable

Barque sur des eaux aux milles reflets,

Posée telle une stèle qu'il est tentant d'adorer,

Plutôt que d'être vivant

 

Cadavres de dunes, anciens reliefs altérés,

Rame lourde à la poésie déchue,

Instant suspendu emprisonné dans sa coque

Hiératisme des corps pour supplanter l'inconfort aquatique,

Hommage à la statuaire antique, comme tentation d'un absolu,

Propagande des classes dominantes, et provocation des fanatiques

 

Perte de mémoire, comas et oubli,

Jusqu'à retomber dans le liquide trouble,

Se laisser porter par l'eau,

Celle par qui le changement advient

Valérie Quaglia, 2017

Il y a des instants qui restent et marquent. Un paysage, un parfum, une sensation de déjà vue, de bien être immédiat que tu ne t’expliques pas. Parfois, il en va de mêmes avec un être que tu croises pour la première fois mais qui tu connais déjà. Tu ne t’attends jamais à ce genre de rencontre… C’est une drôle d’ impression mi-réelle mi-fantasmée, comme-ci ….comme-ci on se connaissait depuis 1000 ans.

 

Et un matin, tu tombes sur les dessins Bruts de Grégory Compagnon.

 

La sensation est identique : une familiarité, une intimité profonde se créée avec ces dessins que tu n’as jamais vu auparavant. C’est un lien physiologique qui surgit, de loin, de très loin en toi, comme un souvenir.

 

Ces dessins , construits avec une belle minutie par de minuscules points ou lignes d’une finesse extrêmes, sont enveloppants, troublants.

 

Compagnon tisse un drôle de canevas , celui d’un monde onirique mais figuratif entre l’humanité et sa part animale, l’animal et sa part d’humanité. Il nous ramène ici à l’essentiel : La relation spirituelle que nous, Sapiens, entretenons malgré nous, avec notre environnement naturel et originel.

 

Dans ces dessins au style irradiant, aucune forme de vie ne prime sur l’autre. Situés sur des plans identiques de manières équilibrées et organiques, les espèces se mêlent, se superposent, se répondent nous offrant une vison totémique du monde. Est-ce l’esprit Animal qui est métaphore de l’Homme ? Pas certain...Ici, l’un et l’autre se font écho. Animalité-humanité se font miroirs, leurs forces vitales se confondent. Une fusion s’opère dans une grande proximité entre l’humain, l’animal et le végétal.

La femme est une figure constante dans les compositions. Soignée, altière et intemporelle, elle incarne une image quasi sacrée, chamanique ou syncrétique. La dimension spirituelle n’est jamais loin dans ces formes de l’âme et représentations de l’Être.

Mimi Essayan, 2019

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